Cette histoire raconte des amitiés fortes, celles sur qui on peut compter. Même si elles s’expriment avec pudeur, à travers des maladresses, des pâtés en croûte, mais aussi des boum ensemble, des DVD, des voyages partagés…

 

Cette histoire raconte l’amour qu’on ne peut pas dire, celui qu’on réfrène pour ne pas gâcher une amitié. Pour ne pas gâcher un autre amour. L’amour qu’on tait. Puis qu’on transforme.

 

Cette histoire raconte l’énigme du lien parent-enfant : qu’est-ce qu’on en fait de cet amour, comment on l’exprime, comment on reste femme quand on est mère, comment on prend soin sans s’inquiéter, comment on s’inquiète sans oublier de prendre soin, comment on culpabilise, comment on se déculpabilise…

 

Puis ça raconte les violences faites aux femmes, et la culpabilisation des victimes. C’était de ma faute. J’aurais dû l’appeler, à l’heure. Je l’ai séduit avec mes sourires. J’aurais pas dû monter dans sa voiture. J’aurais pas dû ouvrir la porte. Sauf que … Et donc cette histoire déplie aussi la question de la légitime défense.

Cette histoire elle raconte le travail : l’emprise d’une hiérarchie, la volonté et la difficulté d’être juste et de bien faire.

Et ça raconte l’isolement, comment chaque personnage est seul avec lui-même. Comme le fait d’être ensemble est une force mais comme le fait d’être un groupe peut parfois aveugler. Comme le fait d’être seul permet de voir mieux. Parfois.